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Relax Max!

Inspirer… Expirer… Efficace mais un peu plate pour un enfant! Ça ne demande pas grand-chose et ça change tout. Être calme lorsque l’on doit régler un problème n’est pas seulement mieux, c’est nécessaire. Quand le cerveau est en colère il n’a pas accès à sa logique. Il ne peut pas réfléchir. La colère agit, seulement. Il faut alors respirer pour trouver des solutions. Respirer profondément par le ventre diminue aussi les signes de stress. Lorsque l’on se concentre sur notre respiration, nous devenons encrés dans le moment présent. Un moment où seul la vague de notre souffle existe. Avec les enfants, j'aime bien 3 types de respiration.

Le premier s'appelle : la respiration de l’imaginaire. Vous n’aurez besoin de rien. Simplement votre souffle. En voici trois exemples.

La vague: imaginez-vous une vague qui passe à travers de votre corps, de vos pieds jusqu'à votre tête. On inspire… Elle monte. On expire et elle redescend. Le pissenlit : une respiration très visuelle pour les petits qui aiment souffler sur cette fleur lorsqu’elle est toute blanche. Fermez vos yeux, inspirez et soufflez sur votre fleur imaginaire. Imaginez ces centaines de petits parachutes blancs s’envoler doucement. C’est apaisant, non? Le trou de baleine : faites semblant d'avoir un trou pour respirer au sommet de votre tête. L'air pénètre par les pieds et sort par le trou de baleine. Fermez les yeux pour imaginer encore mieux l'air qui passe à travers tout votre corps et sort en faisant une douce bruine au-dessus de vous. Les enfants partent régulièrement à rire en faisant cette respiration et c’est parfait! Parce que rire, c’est aussi une superbe façon de respirer.

Le second type de respiration est en mouvement. Celle dont les mouvements accompagnent la respiration. Le papillon : L'enfant s'assoit en indien et reproduit le mouvement des ailes du papillon avec ses genoux. Ses genoux montent... Il inspire et redescendent à l’expiration. Il peut également placer les mains ensemble. Les pouces joints dans le sens de la longueur pour créer un papillon. L’enfant fait donc bouger ses mains au rythme de ses inspirations et expirations. Le ballon : les paumes jointes, l’enfant souffle simplement et décolle doucement ses mains en suivant sa respiration. Comme si celles-ci s'appuyaient sur le ballon qui se gonfle. Les chandelles : Je trouve que cinq respirations est généralement un bon nombre pour retrouver son calme. Avec cette respiration, le compte est bon! Cinq doigts, Cinq chandelles à souffler comme sur un gâteau d’anniversaire. L’enfant souffle donc sur un doigt et le descend jusqu’à les avoir tous éteint.

Le 3e et dernier type de respiration est celui avec un objet. L'enfant opte pour un objet qu'il aime et qui le réconforte. Un toutou, un doudou ou le chandail qui sent bon ‘’sa maman ".

Sur le ventre : en respirant, il le verra monter et descendre. Ce mouvement l’aidera à prendre conscience du mouvement de sa respiration. À se concentrer sur celle-ci comme s’il berçait son toutou. Sur sa tête : L’objectif ici est de respirer lentement en demeurant le plus immobile possible. En se centrant sur son souffle et sa posture, pour ne pas faire tomber son doudou, l’enfant se calmera doucement. La partie de son cerveau qui lui sert à se concentrer n’est pas la même que celle qui s’occupe de la colère ou de l’excitation. Il va donc retrouver son calme par la force des choses. Le bâton de pluie : prenez cet instrument cylindrique qui reproduit le son de pluie ou construisez-en un, facilement, avec un rouleau de papier de toilette. Invitez votre enfant à le retourner en inspirant. Laissez-le écouter ce son apaisant et expirer en le retournant, tant qu’il en aura besoin.


Ces techniques en sont que quelqu'une que je possède dans mon sac à dos d’intervenante. En rencontrant votre enfant je pourrai choisir avec lui celles qui lui conviennent ou en inventer à son image. Qui sait…


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